Le départ approche, les proprios s’agitent, Trotter commence l’échauffement…
Je suis trop excité ! Je sens qu’on va bientôt s’en aller. Bon, ça entraîne quelques désagréments et Globe n’arrête pas de râler, mais moi je sais reconnaître les signes…
D’abord, il y a eu ce déménagement, Globe et moi nous sommes retrouvés coincés au fin fond d’un camion, entre un vélo, un canapé en morceaux et des cartons poussiéreux. Le voyage a été long, en tout cas du point de vue d’un sac à dos ! On a dû rester là dedans pendant 24h, en se faisant plusieurs fois décharger et recharger, comme si on n’était que de vulgaires sacs de linge sale. Oh mince, je commence à me plaindre, on dirait Globe !
Ensuite, quelques jours plus tard, il y a eu l’épreuve… On nous a aspergé d’imperméabilisant. J’entends encore d’ici les hurlements de Globe « Mais qu’est ce qu’il fait ??? j’ai pas besoin de ce truc moi ! Mais ça mouille ! Et ça pue la mort en plus !!! Il est dingue ou quoi ? Il sait pas que j’ai ma propre cape de pluie ? ». J’en pouvais plus tellement je rigolais… Quel chochotte ce Globe quand même. Il dit sans arrêt qu’il est prêt pour l’aventure, et à la première épreuve, il hurle comme un bébé… Qu’est ce que ça va être sous une vraie averse comme celle que j’ai dû traverser au Japon ? Ou quand on trainera des heures sous le soleil comme à Cuba ?
Autre signe, on a commencé les tests de chargement. Je sais que les proprios veulent partir légers, mais à ce que j’ai vu jusqu’ici, c’est pas gagné ! Plus ça va, plus il y a de trucs à emmener… Moi, je gère, je sais que je peux contenir pas mal de choses… Je ne suis pas un 50+10L pour rien ! Mais si c’est trop lourd, ils vont avoir du mal à nous porter ou à ramener des souvenirs…
Dernier signe, les proprios courent dans tous les sens. Assurances, état des lieux, dernières courses, au revoir aux uns et aux autres… on sent clairement que le départ approche !!