Volontaire ou non, une petite mise au placard ne leur fera pas de mal^^
Ah ce casier et son odeur ignoble de poulpe séché… Je crois que même sur la chaîne de recyclage à la fin de ma vie j’y penserai encore…
Avec Globe, on est resté là-dedans un temps infini… Les proprios ont dû ressentir d’une manière ou d’une autre les tensions, ou alors en ont eu assez de subir nos méchants tours et nous ont enfermés là. Comme en prison !
Au début, ni Globe ni moi ne parlions. Après tout, on est fâchés. Perso, je m’attendais à ce qu’il craque et me parle, vu qu’il passe son temps à se plaindre. Mais faut croire qu’il a changé, il n’a pas ouvert la bouche.
Au bout d’un moment, je me suis demandé si ce n’était pas la dernière épreuve imaginée par les proprios pour nous réconcilier. Un peu comme dans les films quand les héros se retrouvent coincés dans un ascenseur le temps nécessaire pour se rabibocher. Alors j’ai tenu bon. Il n’était pas question que je craque, question de fierté de sac à dos !
Après des lustres à attendre de revoir enfin la lumière du jour, j’ai fini par comprendre qu’il ne tenait qu’à moi de sortir du casier. Il était clair que les boss ne reviendraient pas avant qu’un armistice soit signé, ou au moins un pacte de non-agression. Parfois les proprios ont l’air d’en savoir beaucoup plus long sur Globe et moi qu’ils n’y paraissent… Il faudra sans doute que j’éclaircisse cela plus tard. En tant que le plus mûr des deux, j’ai engagé les discussions avec Globe pour au moins arriver à un cessez le feu. Cela n’a pas été facile, surtout de son côté. Moi j’y mettais beaucoup du mien, mais lui rabâcher sans arrêt l’histoire du shampoing qui lui avait valu un passage en machine. Comme si lui ne m’avait pas joué de sales tours !
Au final, il a fini par comprendre que si on ne se calmait pas, on pourrait rester dans ce casier jusqu’à la fin des temps. On a alors fait un compromis : on ne se parle pas plus que nécessaire, on n’est pas tenu de redevenir amis, mais on ne se fait plus de sales tours non plus. Et c’est exactement à ce moment que la porte du casier s’est ouverte…Je vous dis qu’il y a un truc !